ANGEL ELEMIAH administratrice et fondatrice
Nombre de messages : 7851 Age : 49 Date d'inscription : 28/07/2006
| Sujet: La fatalité Dim 19 Avr - 8:55 | |
| La fatalité La fatalité existe-t-elle???? Si oui, il faut alors lui prêter une forme réelle, douée d’une vie, d’une volonté, d’un esprit maléfique qui auraient la possibilité ou la faculté d’aller porter la malédiction partout sur la terre. Ou bien, il s’agit d’une force surnaturelle malveillante qui a pour mandat de jeter son dévolu diabolique sur telle personne, telle famille avec un acharnement sans pareil. Et si elle n’existe pas, d’où viennent ces pressentiments morbides que des événements malheureux vont se produire en chaîne et nous enlever toute liberté, toute possibilité de choix.???? Est-ce qu’on ne dit pas souvent : « Un malheur n’arrive jamais seul »< « Jamais deux sans trois » ou « Ça va trop bien, ça ne peut pas durer »????< Même chez celui qui s’en défend, il y a souvent une espèce de crainte sourde devant un accident, une épreuve que cette bête de malheurs ne lui porte d’autres coups de griffes ??? La série noire quoi !!! La fatalité est un mythe si profondément ancré dans notre esprit qu’il nous faut faire un effort pour le déloger. Naissons-nous avec cette tendance à croire que notre destin est fixé irrémédiablement ??? Pourquoi sommes-nous davantage portés à croire au malheur plutôt qu’au bonheur ??? Il est sûr que le bonheur est fragile si nous le faisons tenir dans ce qui nous arrive, tandis qu’il devrait nous venir de l’intérieur. Même s'il est difficile à définir, le bonheur est sans conteste un état d’âme plutôt qu’un ensemble de circonstances favorables. Il est sûr aussi que nous n’avons pas de prise sur les événements Ils découlent des circonstances, de notre nature, de nos conditions de vie et même des choix que nous avons faits. L’origine de ce sentiment que la fatalité existe ne viendrait-elle pas du fait que nous voudrions une vie facile, tandis que c’est le dépassement qui nous est proposé ??? « De ce qui est fait, rien n’est si beau qu’on puisse s’y reposer, rien n’est si laid qu’on ne le puisse sauver. » Auteur inconnu
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