Attendre…Attendre

Un jour, une nuit, peu importe

Vingt-quatre heures plus une seconde

C’est journée morte.

Saisissez-vous l’importance d’une seconde ?

Attendre…
De l’état de latence en laitance jusqu’au trépas

Toujours et quoi que ce soit

Broutille ou but du pourquoi

Qui font évoluer, causes du c’est pour cela

Jusqu’à ce que la boucle soit bouclée

Puisqu’à la naissance la fin est programmée.

Attendre…Attendre

Un jour, une nuit, peu importe

Vingt-quatre heures plus une seconde

C’est journée morte.

Saisissez-vous l’importance d’une seconde ?

Attendre…

Tandis que regarder derrière semble spécieux

Le passé n’est là que pour nourrir le futur

Même et surtout si l’antérieur n’a eu d’aventure

Faut-il avancer par le souvenir ?

Chaque instant vécu est promesse d’avenir.

Et quand on y réfléchit

Tout n’est qu’attente

Essentiellement la vie

Puisque l’immortalité patiente.

Bernard Duhaut
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ET SI CA ARRIVAIT ?

Et le silence s’installe,

Tandis que chacun fourbit ses armes.

En un instant de vacarme,

Claquement sec du métal,

En une seconde, la dernière

A la merci d’un doigt fatal,

La Mort peut éteindre la Lumière.

Et tous en ont conscience, qui

Refont à l’envers leur vie.

Comment en sont-ils arrivés

A cet instant précis ?

Être nés chacun d’un côté

De la frontière de deux pays.

Hier voisins, amis.

Aujourd’hui gredins, ennemis.

Et le dictateur a fanatisé,

Et le peuple exalté

S’est préparé

A l’autre, en face, décimer.

Le silence est total.
Même les prières se sont tues.

Un ordre brutal

Et on s’entretue.

Mais les citoyens du Monde

Conscients, lassés de cette stupide cruauté

Se tiennent la main et font la ronde,

Font la nique et se mettent à danser.

Jouent à saute-frontière

Et embrassent leurs frères.

Le tyran, bien à l’abri

N’a pas vu ses fiers soldats

Retourner les armes contre lui,

Et son histoire va s’arrêter là…

Mais tout ceci n’est qu’un rêve utopique
Pour une Terre enfin pacifique.

Bernard Duhaut